À l’époque du Château d’Artias, le pain est la base de l’alimentation et les récoltes de céréales étaient primordiales. Le four à pain est souvent un privilège dont dispose le Seigneur des lieux en prélevant sur chaque cuisson une taxe appelée « banalité ».
Dans les endroits où existait un four « banal » , tous les habitants d’un périmètre donné étaient alors obligés d’apporter à moudre leurs céréales au moulin et de cuire leur pain au four.
Les fours « collectifs » formaient une construction indépendante à l’écart des habitations pour éviter les incendies et se présenter, généralement, sous la forme d’un bâtiment rectangulaire construit en matériau du pays.
Peu à peu les fours à pain disparaissent (et la taxe aussi !) pour y voir pousser des boulangeries. À la Seconde Guerre mondiale, à cause des rationnements, certains fours à pain sont restaurés pour être utilisés.
Ces restaurations ont continué par des amoureux du patrimoine et certains boulangers font revivre la fabrication du pain à l’ancienne lors de fêtes du village.
Au château aussi on a notre four à pain, que nous avons retrouvé, il sera dans quelques temps terminé, grâce à notre bricoleur maison, qui a force de recherches le remonte petit à petit, on vous tient au courant pour les premières fournées !